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Orage

from Orage by Imbroglio

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lyrics

Les temps sont durs, putain, je m’en suis fait du mal
Ces jours-ci, mes blessures sont de plus en plus matinales
L’heure n’est pas à la fête, l’évasion porte malheur
Boire, c’est comme se gratter la tête avec un fusil-mitrailleur
Alors, je traine pas, je cours, ça sèche mes larmes
Quand le cerveau perd son gras, crois-moi, ça réchauffe l’âme
Quand tout dérape, quand il ne reste plus personne
J’écris des raps, je pourchasse les vents et les cyclones
Ma pauvre santé souffre, quand je suis seul, je l’écoute
L’amour s ‘essouffle donc, allez tous vous faire foutre
Les humains s’entretuent, ne sens-tu pas l’odeur du sang
Bienvenue, ici, la foule s’en fout de ce que le voisin ressent
Hier, j’ai vu l’enfer, la Camarde et le carnage
Aujourd’hui, ma colère a l’horrible couleur de l’orage
Evidemment, la douleur forge, évidemment, je suis fâché
Chat noir dans la gorge, si je m’en sors, ça va chier

Toujours vivant, un petit peu crevé, quand même
Disons que j’ai beaucoup trop souvent senti l’odeur du chrysanthème
La guerre perdure, il n’y aura pas de vainqueur
Pour retrouver le temps perdu, j’y mettrai tout mon cœur
La peine laisse des traces, du sang et des brûlures
Je sais aussi qu’il me faut six angoisses pour huit mesures
Mes cernes se creusent, le tableau se noircit
Chaque minute est précieuse mais seul le mourant l’apprécie
Mort au Roi, mort à la Reine, mort aux dirigeants
Mort aux choix, mort à l’horloge et à l’argent
J’ai la tristesse de cent carats, le chagrin tout en or
Alors, viens, prends-moi dans tes bras et pleure très fort
Promis, nous partons demain, surtout, n’oublie pas ton arme
Surtout, couvre-toi bien parce que dehors, il pleut des drames
L’orage est radieux, le tonnerre gronde
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes

Tu veux trouver la vie moins dure, regarde tes cauchemars
Moi, j’ai trop attendu, il ne peut être que trop tard
Je déteste les adieux, c’est dur de cacher sa peine
J’espère qu’avant d’être vieux, j’apprendrai à dire, je t ‘aime.
Ces derniers temps, j’ai l’impression de vieillir plus vite
Je pense qu’est important de dire que la passion n’est pas gratuite
Putain, j’ai le cafard, mille millions de charognes
Enfants, nous étions trimards, vieux nous serons ivrognes
Il fait froid, dans mon crâne, c’est l’hiver
J’ai le cœur-verglas, oui, j’ai la cervelle-cimetière
Je parle aux stratus, je bois des rivières d’idées noires
J’ai beaucoup plus appris de mes virus que de mes victoires
Au fond, je n’ai plus peur et je me fous des beaux jours
Quand on force le bonheur, on sait que l’orage triomphe toujours
Assis sous une pluie acide, je regarde les étoiles mourir
Assis dans ma chrysalide, j’apprends à souffrir

Merveilleuse nouvelle, mon petit chemin de croix se termine
Je suis sur que, vus du ciel, les humains ressemblent aux termites
L’acier lacère mon tricot, mon cœur et mes vertèbres
Mon Dieu, j’ai perdu la clé de mon huis-clos au fond de mes ténèbres
J’suis pas normal, la mort, c’est ma limonade
Connard, combattre le mal par le mal, ça m’a juste rendu malade
Ecoeuré, j’irai jusqu’au bout, alors, reste à l’écart
La solitude me rendra fou, je l’ai lu dans les cartes
Plus rien a perdre, sombre, ma prose est grise
Merde, je crèverai loin de mes repères, le stylo dans la prise
J’écris face au néant, je compte plus les sacrifices
Buté, j’ai vu les cinq océans dans les abimes de mon calice
Je rêve pas de gloire, je préfère quand la pluie me caresse
Ouais, j’ai étripé mon brouillard dans un grand verre d’averse
Ulcère et verset, je suis de plus en plus sévère
Je veux traverser l’univers, percer l’orage et les abcès

Caché sous ma casquette, je fais face à mes troubles
J’attends pas que le ciel me tombe sur la tête pour mettre les bouchées doubles
Epuisé, je fais l’effort, je turbine sans relâche
J’veux pas faire des métaphores, je veux devenir un Apache
J’effleure la Lune du doigt, j’ai la mort dans la moelle
J’ai vu la joie sauter du toit pour quitter ma poussière d’étoiles
Dur de marcher droit dans le noir, l’horizon n’est pas tendre
Pour voyager, j’écris tous les soirs, de janvier à décembre
Inarretable malgré les plaies et les coupures
C’est simple, quand je vais très mal, je travaille encore plus dur
La vie, c’est un combat alors j’pense plus qu’à me battre
Je me défends avec un compas, j’attaque à grands coups de batte
Voilà, c’est à peu près tout et c’est déjà pas mal
Je suis arrivé amoureux fou, je repars le cœur lourd et sale
Guerrier sanguinaire, j’tournerai pas la page
J’ai fait mon chemin sans lumière, je le poursuis avec l’orage

REFRAIN

L’aura de l’orage éclaire ma route, à l’horizon la foudre danse
Nu et sans défense j’éliminerai mes choix et mes doutes
Œil pour œil, dent pour dent, animé par la vengeance
Dissident de la décadence, je ne suis pas bon perdant
L’aura de l’orage éclaire ma route, à l’horizon la foudre danse
Nu et sans défense, j’éliminerai mes choix et mes doutes
Œil pour œil, dent pour dent, animé par la vengeance
J’attends dans mes silences que surgisse le printemps.

credits

from Orage, released May 17, 2019
Lyrics : Imbroglio
Beatmaker : Nizuk

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